Notre Dame du Vent

La première pierre de Notre Dame du Vent est posée le 16 Octobre 1957 par Mme Martine Raulin, qui épouse le directeur de la Société Industrielle des Abattoirs Parisiens, Monsieur Marc Pechenart, le même jour.

La proposition de construction de la chapelle est issue d’un comité de volontaires composé de 80 membres dont un des principaux investigateurs est le Père André Beauge, prêtre-ouvrier, ayant séjourné à Kerguelen comme aumônier-infirmier (1957), puis comme aide biologiste (1958) et enfin au titre de la SIDAP (1959).

















C’est lui qui fit réaliser la Vierge de la Falaise, le Crucifix et les vitraux en métropole, partiellement à ses frais.

Le plan de la chapelle est réalisé par un second prêtre ouvrier, Jean Volot en 1960. La chapelle qui mesure 13m * 6.5m, est calculée sur la base du nombre d’or (1.618).


La chapelle a été construite autour de la pierre d’autel, un bloc de basalte de 2m aux clivages naturels trouvée dans le Ruisseau de la Ferme.
Le clocher a été dessiné par un architecte parisien contre une vertèbre de baleine qui lui servit de chaise.

La construction a été réalisée par les membres des missions de 1957 (7^ème mission) à 1961, de manière bénévole le week-end et les jours de fête. L’inauguration eu lieu le 11 Juin 1960 et en septembre 1961, l’édifice fut remis au territoire « aux seules charges de l’entretenir et le maintenir affecté à l’usage de tous cultes, à l’exclusion de toute autre affectation ».

La mission 26 réalisera par la suite d’importants travaux de restauration.
 

En 2018, la mission 68 a replacé sur le mur Est de l’église l’inscription « VENTUS EST MEA VITA ». Cette phrase, prononcée par Job signifie : « MA VIE C’EST DU VENT » ou « LE VENT C’EST MA VIE ».

Ainsi, l’idée originale du nom de cette chapelle était de se nommer : « Notre Dame du Vent » et non, « Notre Dame des Vents » (Toponymie des Terres Australes), allusion aux mots de l’annonciation : « le souffle de Dieu surviendra sur toi : souffle, vent, Esprit ».