Hommage aux victimes des attentats survenus le 13 novembre 2015 depuis le District de Kerguelen où l'OP3 bat son plein.
Bienvenue sur le blog officiel du district de Kerguelen, un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Ce blog est tenu par le chef de district depuis la base sur l'île de Grande Terre. Bonne lecture !
jeudi 26 novembre 2015
mercredi 18 novembre 2015
Histoire d’un quai en Terres Australes
Lorsqu’il fut décidé d’une présence permanente de la France
sur les îles Kerguelen, il devint impératif de construire un quai pour assurer
le soutien logistique des personnels affectés sur la base naissante de Port-aux-Français.
Le premier quai à l’emplacement de l’actuel fut construit
vers 1953, adossé à un appointement rocheux.
En 1958, ce premier quai était complètement détruit ! Constitués
de béton coffré grossièrement, sur des éléments préfabriqués vaguement alignés
et faiblement enfouis dans les sables à galets, il ne put résister longtemps
aux assauts de la houle du Golfe du Morbihan.
Photos du quai en 1958 montrant les dégâts occasionnés. |
Il fallait donc refaire l’ouvrage et c’est ainsi qu’à l’été
austral de 1958, après une phase de déconstruction partielle, des murs en béton
armé, banchés avec des planches de coffrage, ont été construits. Un de ces murs
a recoiffé les préfabriqués mis en place en 1953, les autres formant un
« contre-rideau » et des renforts, le tout générant un ensemble de
caissons remplis de remblai.
Vue d’une partie de la déconstruction et d’une portion de
levée du nouveau mur couronnant les éléments préfabriqués de 1953. Le coffrage
d’une autre levée est commencé.
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Vue partielle, vers l’angle Sud-Ouest du quai, de la
structure formée par les murs en béton.
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Pour finir, une dalle de béton recouvrit toute cette structure.
L’équipe des vaillants maçons de 1958
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Hélas, ce nouveau quai qui résultait d’une solution de
reconstruction astucieuse, mais mise en œuvre avec les moyens du bord, se dégrada assez rapidement, l’ouvrage souffrant vraisemblablement de
son manque de fondation. Ainsi, dès la fin des années 60 il fallut de nouveau
faire des travaux.
Il fut mis en place un rideau de palplanches retenu par une
nappe de tirants horizontaux ancrées sur des massifs en béton situés en arrière
du quai initial. Après quoi l’espace entre les palplanches et les murs du quai
de 1958 fut remblayé. Pour finir, une dalle de béton vint chapeauter et lier
l’ensemble.
Ainsi restauré, le quai vécu jusqu’en septembre 2015......
Un grand merci à Alain GELY !!!
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