Nous venons tout juste de passer le 40ème parallèle.
Nous voguons en tanguant légèrement vers la limite du 50ème. Nous sommes seuls. Depuis deux jours que nous naviguons nous n’avons croisé que cette douce houle, l’écume sur la coque, les premiers albatros et les pétrels curieux ce matin. Ils reposent sur le vent des vagues à l’avant du bateau. Le moteur ronronne en chef d’orchestre de village qui annonce la marche : pour musique le bateau craque, vibre, cogne.
Chacun fait une halte au local biosécurité pour nettoyer ses affaires : chaussures, sacs, vêtements pour en ôter les petites graines involontairement cachées dans les semelles ou volontairement déposées et oubliées au fonds des poches….
Dehors, il semble que ce sont les étoiles qui font le balancier, plutôt que notre bateau. Il est beau ce navire avec ses étoiles rouges, chacune de nos îles des TAAF, peintes sur la cheminée.
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