Un
peu avant l’Opération Portuaire 1 (OP1), je reçois un message de mon pilote au
siège des TAAF qui me dit : « J’ai galéré avec tout votre courrier, on est sur
un petit record, je pense… » accompagné d'une photo illustrant l'ampleur de la
situation (voir photo ci-dessous).
En effet, une dépêche postale de 40 sacs pour un poids total de 570 kg nous serait livrée. Ce n’est pas rien !
Face à cette montagne de courrier, j’ai alors pris mon courage à deux mains et commençai à organiser la gérance postale pour faire de la place à tous ces courriers et colis afin de travailler dans un environnement serein au moins le temps de l’OP.
Le Marion Dufresne partait dans deux jours et tout ce courrier, ça arriverait d’ici à quinze jours.
Après un travail colossal, je suis enfin parvenu à un résultat satisfaisant.
Le moment ne pouvait être mieux choisi, car le Marion frappait déjà à la porte de Port-aux-Français. Avec lui, une cargaison de courrier digne d’un centre de tri postal d’une capitale des Terres Australes et Antarctiques Française.
Bien que motivé, ce travail ne pourrait se faire sans l’aide des copains, qui arrivèrent à la rescousse sans même avoir besoin d'être prévenus.