vendredi 11 août 2017

La 68ème à bord du Marion Dufresne

11 août – départ de Saint-Denis de la Réunion

Le vendredi 11 août 2017 en fin d’après-midi, le Marion Dufresne quitte son port de la Réunion. Il quitte une île pour trois autres.

A son bord, l’équipage du nouvel armateur, 
Louis Dreyfus Armateur, une partie de l’équipe du siège des Terres Australes et Antarctiques française, une poignée de touristes et les nouveaux hivernants « bien habillés et bien peignés » comme diront les anciens lorsque nous débarquerons à terre.

Discro, Disker et Disams 2017/2018
Mais pour l’heure, ce petit monde parti habiter plusieurs mois, une année pour la plupart, sur une île australe du bout du monde rompt avec son monde, son quotidien, sa famille pour vivre une aventure hors du commun. 
Tous viennent travailler. La plupart sont animés de la découverte d’une nature rare et préservée. Ils viennent aussi vivre la richesse humaine qu’offre une année dans une communauté isolée.















L’aussière est larguée, nous partons dans les Australes avec cette nouvelle famille qu’il nous reste à découvrir : nous avons une année pour que les liens se tissent.


Les premiers jours, la houle nous amarine. Le bateau va, le vent l’emporte.



Le Marion ne fait pas défaut à l’imaginaire qu’il provoque lorsque nous évoquons son nom, loin des australes. Un bateau solide, un bateau confortable pour y vivre le temps d’une rotation, un bateau pratique pour y mener des recherches, avec ses bureaux, ses laboratoires et sa salle de conférence.






Tout à l’avant du navire a été monté par grue l’Aventure II, le chaland que nous ramenons à Kerguelen. Celui-ci avait connu une avarie il y a un an, dans le golfe du Morbihan, homonyme subantarctique et venté du golfe breton du même nom. L’aussière qui l’attachait à un corps mort avait rompu et le chaland s’était retrouvé échoué dans la baie qui porte tristement bien son nom, la baie de l’échouage.


A l’arrière du navire, l’hélicoptère attend son tour. C’est un écureuil qui part avec nous pour le transport des passagers et d’une partie du matériel entre le bateau et la terre. Le petit nom que lui donne Pascal, le mécanicien, est « casse-noisette ». Cela fait plus de 20 ans que Pascal le mécanicien et Pascal le pilote réalisent les missions australes pour les TAAF. Ils connaissent certainement le mieux tous les recoins de ces îles, en tout cas, vu du haut.




Le service de restauration à bord est réalisé deux fois pour chacun des repas, afin de satisfaire les 130 passagers et membres d’équipage qui tiennent pour moitié dans le mess. A la cuisine, l’équipe travaille en permanence.


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