samedi 22 juin 2024

Croisière médicale : Quand le bibou prend la barre

La permanence de soin, notion très abordée en métropole est aussi existante dans les TAAF. Alors pendant l’escale du Marion Dufresne lors de l’OP1, pour que le médecin de bord puisse descendre à terre, un médecin de terre doit monter à bord.

C’est donc par une tiède journée venteuse que le médecin adjoint (le Bibou en Taafien) est allé faire son premier remplacement à bord du Marion Dufresne, fleuron de la marine australe.

Après avoir retrouvé la médecin du bateau et avoir pu échanger un peu, le bibou a pu prendre ses quartiers et assurer la permanence de soin.

 

Hôpital de bord du Marion Dufresne


Le matériel médical à bord est très semblable à celui des bases. ll est possible de faire des consultations diverses et variées, des petits gestes (suture, etc), un minimum de dentisterie, des radiographies, des échographies. Cette salle peut aussi devenir une salle de prise en charge d’urgence vitale ou même un bloc opératoire si besoin.


La vue de PAF depuis le Marion Dufresne, déambuler dans les coursives, aller sur le pont, rappelle le début de mission.

Un autre avantage à monter à bord est de pouvoir profiter de la cuisine exceptionnellement copieuse du Marion Dufresne.

 

Le Mont Ross avec les grues du navire ravitailleur

 

La DZ du Marion Dufresne avec les bâtiments du CNES au loin


C’est au bout de 24h que le bibou retournera à Terre en hélicoptère, pour dire au revoir aux gens finissant leur mission et repartant avec l’OP1, autre moment empli d’émotion.

 

Thomas « Bibou », Mission 74.

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