samedi 30 septembre 2017

Météo du mois et paysages de Kerguelen



Le cumul de précipitations du mois de septembre a été légèrement supérieur à la normale (12% d’excès) avec des chutes de neige la moitié du mois (15 jours) dont une journée tardive avec 14 cm de neige fraîche tombée en fin de mois. 











L’ensoleillement est excédentaire sur les 2 dernières décades mais les températures correspondent aux normales tout comme le vent, qui a soufflé 5 fois à plus de 100km/h.






   

Les GPS sont formés




Pour assurer la sécurité, des Groupes de Prévention Sécurité sont formés. Ils ont notamment pour objectif d’intervenir en cas d’incendie : ce sont les pompiers de Kerguelen. 






Trois groupes viennent de finir l’ensemble des modules de formation dispensés par Sébastien, pompier professionnel et de valider les épreuves finales. Dans chacun des groupes, une équipe d’attaque, une équipe de protection et une équipe de soutien (chauffeur, pompe) sont prêts à intervenir en cas d’incendie ou d’autre urgence  autour d’un Directeur d’Intervention et d’un Directeur de Lutte.

                     












Une cérémonie de lancement des nouveaux groupes a été organisée avec remise de lots pour les 3 pompiers ayant réalisé les meilleurs temps lors d’une épreuve chronométrée.  Félicitations à Alex et Alice pour l’équipe de « pompier légers » et à Andy pour l’équipe de « pompier lourd ».







Chaque mois, différents exercices seront mis en place pour simuler des incidents, améliorer nos compétences et réactions pour être prêts à intervenir au besoin.





   

Portrait d'hivernant - Clément - Popchat

Qui es-tu, d’où viens-tu Clément ?
J’ai 27 ans et je suis originaire de Bretagne.

Quel est ton parcours pour venir à Kerguelen ?
J’ai un master en biologie « protection des milieux aquatiques » et un parcours naturaliste, principalement en ornithologie. Ce qui me plait à la base, c’est la protection de la nature, des oiseaux et des mammifères. Le travail de terrain en extérieur m’intéresse plus particulièrement.
J’ai travaillé une année dans une association de protection de la nature en Lorraine : 6 mois de service civique et une année de travail à « LOANA » : Loraine Association Nature, en tant que chargé de mission.

Comment as-tu entendu parlé du programme ?
J’ai entendu parler des Taafs par un ami en master, j’ai tout de suite été séduit et cela est devenu un objectif pour moi pour la suite. J’ai d’abord postulé sur des missions ornitho. Lorsque j’ai entendu parler du programme Popchat, j’ai eu l’impression que ce programme me correspondrait bien. J’ai rencontré la responsable du programme, et j’étais encore plus motivé.
Le programme Popchat me correspond bien parce que c’est une mission très fortement terrain et une étude très diversifiée sur les mammifères introduits avec une composante de protection des oiseaux.

Quelles ont été tes motivations ?
J’avais envie de découvrir ces coins là et de m’investir dans un programme comme celui-ci. Avoir l’opportunité de passer une année ici, de réaliser un hivernage au niveau professionnel comme personnel et humain est formidable.

Qu’as-tu fait ici ?
Cela consiste en plusieurs missions de terrain de 10 à 15 jours en cabane sur différents sites de l’archipel pour effectuer les suivis. Cela représente environ 250 jours de terrain par an. Il n’y a pas de cycle biologique à suivre, contrairement aux autres programmes, donc les activités ont lieu toute l’année y compris en hiver. Il y a beaucoup de marche et beaucoup de chats !

Une anecdote de Popchat ?
Le petit plaisir est de donner le choix du nom des chats aux manipeurs. Ils sont souvent choisis avec un jeu de mot autour de « chat » : « grain d’amour », « pichapeau », « pot de paille », « ‘rlotte aux fraises»…

Quel est le bilan de ton hivernage ?
Je me suis éclaté sur mon programme, le terrain était très riche, humainement aussi. J’ai toujours été très bien accompagné. J’ai adoré la vie en cabane. J’ai toujours eu une très bonne équipe. Que du bon !
Mis à part les quelques soucis logistiques liés aux avaries des moyens maritimes à disposition, je ne retiens que le positif. Cela aura été une très bonne expérience et une très grande chance.

Sais-tu ce que tu vas faire ensuite ?
Non pas exactement. J’aimerai bien continuer à réaliser des missions de terrain, du travail en extérieur, m’investir dans des programmes de recherches ou de protection / conservation de la nature.
Au retour, il y a un mois de dépouillement au CNRS de Lyon, et ensuite, en route vers de nouvelles aventures !

Pourquoi es-tu sensibilisé à la protection de la nature ?
Parce que tout est fragile, c’est du bon sens que de vouloir la protéger.

As-tu un souvenir de Kerguelen à partager ?
Les grandes colonies de manchots, les poussins d’albatros, les milliers d’éléphants de mer sont des souvenirs inoubliables.
Les aspects de vie en cabane, le pain de cabane et les bons moments avec les manipeurs resteront aussi des bons souvenirs.



Flore : Leptinella plumosa


Leptinella plumosa appartient à la famille des astéracées (anciennes composées). 
C’est une espèce littorale et halophile (qui aime le sel). Elle pousse dans des lieux parfois difficiles d’accès ou bien près de Cormorantières.

Elle possède des feuilles vertes pales très velues. Sa taille peut varier de quelques centimètres dans des lieux secs à 30 centimètres dans des zones ruisselantes.

Très proche de la camomille, elle est ponctuée de petites fleurs jaunes de fin novembre jusqu’à mi-mai. 

Quand elle est humide, il faut se méfier des glissades involontaires sur les parterres de Leptinella.
Son ancien nom est Cotula Plumosa.


   

Le Cormoran de Kerguelen (phalcrocorax verrucosus)


Le Cormoran de Kerguelen appartient à la famille des phalacrocoracidae. 

Il est très commun sur les côtes de l’archipel. On en trouve à pointe Suzanne, Port-aux-français, Molloy, Sourcils Noirs…Il habite dans des « Cormorantières » : blocs de pierres au bord de l’eau.


Pour se séduire, les femelles et les males se décorent de jolies caroncules rouges au-dessus des yeux et s’enroulent le cou l’un contre l’autre dans une parade très agréable à observer.

Ils construisent leurs propre nids ou bien utilisent celui d’une autre espèce comme le nid de terre agglomérée de l’albatros.

Pendant la couvée, la mère part le matin chercher du poisson, puis s’est au tour du mâle et le soir, tous les deux dorment ensemble. 

Lorsque le petit aura trois semaines, ils le laisseront trois mois seuls. Il apprendra à prendre son envol et partira ensuite.

   

Philatélie du mois

Création d’un pli philatélique suite à la visite de l’Austral dans le cadre de POKER IV.

   

vendredi 29 septembre 2017

Participation au concours « Villes et villages étoilés »

Les hivernants de Kerguelen, à travers les agents de la Réserve Naturelle, sont à l'origine de la sollicitation de participation au concours « Villes et villages étoilés » organisé par l'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturne. 
C'est ainsi que notre dossier austral, en commun avec  les districts de Crozet et de Saint-Paul et Amsterdam, vient s'ajoute aux 580 autres communes françaises participantes.

Alertés par la quantité d'oiseaux marins – notamment pétrels et puffin – échoués lors de leur premier envol à la mer, c'est en premier lieu pour protéger l'avifaune locale que des mesures ont été prises par les résidents et les TAAFs. Pour réduire la pollution nocturne de l'unique base de la Grande terre de Kerguelen, Port-aux-Français.

La base de Port-aux-français, quoi que déjà faiblement éclairée tend aujourd'hui vers une pollution lumineuse quasiment nulle :
La base est équipée de seulement 77 points lumineux extérieurs de faible puissance et pilotées par des horloges astronomiques. Aucune mise en lumière de bâti, éléments naturels, éclairage privés ou publicitaires n'est à signaler. Seuls des balises de signalétique marine rouges et vertes annoncent l'entrée de la baie la nuit durant.
Avant / Après le modifications d'éclairage
Des modifications de comportements ont également été adoptées avec la mise en place d'horaires d'extinction des lumières de 21h00 à 5h00 du matin devenant totaux pendant les mois de février et de mars (période de la fin du cycle de reproduction des pétrels et puffins). Une expérience a également été mise en place cette année, avec le prolongement de cette extinction totale des lumières jusqu'au mois d'août 2017, ce qui porte à 7 le nombre de mois de nuits noires totales dans l'année.
Les quelques marins de passage sont également associés à cette action par la limitation de l'éclairage de leurs bateaux au mouillage.

Des résultats ont déjà été atteints en terme de prévention à l'échouage d'oiseaux marins, mais également d'autres conséquence ont étés notées  
- Réduction des coûts, de l'utilisation d'énergies fossiles non renouvelables et des émissions de gaz à effet de serre,
- Mise en valeur du paysage et de l'environnement nocturne : ciel étoilé et Aurores australes notamment
- Intérêt physique et psychique pour le personnel de vivre sur le rythme solaire et de contribuer d'une façon supplémentaire à celui de leur travail, à la préservation de l'environnement.

D'autres actions vont continuer à être mises en œuvre dans les mois et années à venir.

Une reconnaissance du travail et de l'implication de l'ensemble des résidents de ces dernières années permettrait non seulement de récompenser leur volonté mais également de la pérenniser.
Nous attendons les résultats sur l'obtention du label en janvier 2018 !


lundi 25 septembre 2017

Les aventures de l'Aventure II

L’Aventure II est en attente de pièces qui arriveront avec la prochaine Opération Portuaire du mois de novembre. 
En attendant, d’importants travaux de restauration ont étés lancés pour remettre en état ce chaland utilisé dans le golfe lors de nombreuses manips scientifiques. Ainsi, plusieurs éléments du bateau ont étés décapés, chromés et mis en peinture par le bosco et un poste d’équipage tout neuf a été monté par notre menuisier.


   






mercredi 20 septembre 2017

Aurore australe en baie de l'Aurore Australe


Les aurores australes remontent plus haut dans l’hémisphère sud qu’elles ne descendent dans l’hémisphère nord. Aussi, il nous est permit de les observer à notre latitude, alors qu’à latitude équivalente dans l’hémisphère nord, nous nous trouverions au Havre où les aurores ne sont habituellement pas observables. 

L’une d’elles d’une rare beauté est venue percer le ciel dans la baie de l’Aurore Australe et la baie des Norvégiens en ce mois de septembre.

   

vendredi 15 septembre 2017

Passage de l'Austral - Campagne PoKer4


L’Austral est un bateau de pêche à la langouste qui tous les 4 ans emporte une poignée de scientifiques étudier les ressources halieutiques du plateau de Kerguelen durant une campagne scientifique organisée par les TAAF et qui se nomme PoKer4. Ils pêchent au chalut (exception autorisée pour ces scientifiques uniquement) et mesurent, pèsent, comptent ce qui se présente dans une colonne d’eau.

Pendant un mois, l’Austral a effectué 219 stations, dont l’une à plus de 900 mètres de profondeur. Plus de 20,000 poissons, calmars/poulpes et macro-crustacés sont passés au scanner de l’équipe et 725 échantillons ont étés récoltés. 
De retour à leurs laboratoires, les équipes vont analyser ces données afin d’étudier l’évolution des populations de ce milieu et fixer des quotas pour le prochaines pêche en tenant compte des capacités de renouvellement de ces populations.

   

dimanche 10 septembre 2017

Les mésaventures de l'Aventure


Malgré les réparations effectuées sur le chaland l’Aventure II, suite à son avarie de l’année dernière, celui-ci présente encore des besoins en réparation. Il ne pourra finalement pas repartir en mer dans le Golfe du Morbihan avant la fin de l’année. 
Les équipes, notamment scientifiques de l’Institut Paul Emile Victor et de la Réserve Naturelle qui l’attendaient depuis une année sont légitiment déçues : leur travail ne pourra pas se faire tel que prévu. Néanmoins ils gardent le sourire et avec leurs laboratoires revoient leurs protocoles pour tirer profit de leur présence ici à travailler davantage sur la péninsule Courbet.
C’est aussi ça de travailler sur une terre éloignée : faire face aux aléas et s’adapter.

   

L'histoire de la table basse de la résidence du/de la Disker


Claude Andrey a effectué en 1969 la 6ème mission à Crozet comme charpentier fer et a monté le premier bâtiment « Robertson » à Alfred Faure. 
C’est également en « bout de fer » qu’il est venu pour la première fois à Kerguelen en 1980 pour 17 mois. 
Il reviendra ensuite en 1991/1992 travailler à la restauration de la Mortadelle et à la sélection du refuge de Sourcils Noirs.


Lors de la 30ème mission de Kerguelen, en 1980, Claude Audrey a réalisé avec son collègue menuisier le bel ouvrage en fer forgé qu’est la table basse, toujours utilisée dans la résidence du/de la Disker. 
Claude a également décoré le plateau de chêne formant la table, représentant par marqueterie l’écusson des Taaf.





Le blanc des yeux des deux éléphants de mer a été réalisé en dents d’orques épaulard. Celles-ci avaient été prélevées sur des animaux retrouvés quelque temps auparavant échoués dans un fjord avec un étroit goulet, à proximité de la pointe de l’Armorique. Les scientifiques de l’époque ont pensé qu’ils n’avaient pas retrouvé le passage de la sortie.
 












« Toutes ces missions resteront longtemps pour moi le souvenir d’une activité intense et riche d’aventures, parfois très difficiles sur le plan météo, mais toujours dans l’esprit d’échanges et de camaraderie ». Claude Andrey.


samedi 2 septembre 2017

Une manip « Popchat » à Pointe Suzanne – Programme IPEV - 279 - Dominique Pontier

Miguel et Mattéo, deux jeunes biologistes espagnol et italien, rejoignent Clément le « Popchat » à Pointe Suzanne.


Un « Popchat » pour « Population de chats » est un Volontaire du Service Civile (VSC) qui collecte des données relatives à la dynamique de population des chats harets sur l'archipel.
Quant à la Pointe Suzanne, qui se trouve au Nord de la presqu'île du Prince de Galle, elle doit son nom à Raymond Rallier Du Baty, en hommage à sa femme. Au Sud de cette presqu'île, se trouve la Pointe Guite  qui a quant à elle, été nommée selon le prénom de la sœur de sa femme, mariée à son frère, Henri Rallier du Baty : et oui, les deux frères ont épousé les deux sœurs !

Très vite après la base, en direction de la presqu'ile du Prince de Galles, le sol caillouteux devient sablonneux puis marécageux : c'est la langue de terre d'Isthme bas. Au bord de l'eau pousse Leptinella Plumosa. Il y a ensuite des lacs au sable noir, une montée en pente douce, un plateau où rien ne pousse que des cailloux, et la vue sur la mer, une étendue vide et ventée. 





Sur la route, Miguel et Mattéo disent deux phrases qui valent des poèmes :

« On m'a dit que Kerguelen, c'était le pays du vent, mais c'est faux : Kerguelen, c'est le pays des arcs-en-ciel ».





« Le printemps à Kerguelen ne s'annonce pas avec la venue des fleurs, mais avec la venue des animaux : lorsque les animaux arrivent, c'est le printemps ».

Au bout de la presqu’île, les cabanes de Pointe Suzanne haut et bas, éclairent de leurs blocs de couleurs le gris alentour. Ces cabanes sont utilisées par les scientifiques pour réaliser leur travail dans les milieux propices. 
La cabane du bas est posée sur un coin de verdure, au pied d'une colline, face à la mer: les vagues se percutent à cet endroit où se rejoignent les hauts fonds de la baie Norvégienne et celle du grand large. 

La cabane est construite de 4 modules recouverts de bois en forme de U : deux modules chambres, un module science, un module cuisine et une terrasse au centre. Les modules sont amarrés au sol pour les retenir du vent.



Le programme Popchat étudie la dynamique de population des chats harets dans l'archipel : au niveau de leur génétique, de leur répartition géographique et de leur mode de vie, afin de connaître leur impact sur l'avifaune locale et de trouver les meilleurs moyens de lutter contre.

Ce sont 4 chats noirs et blancs qui ont étés introduits dans l'archipel vers 1950, ils sont aujourd'hui plusieurs milliers, noirs ou noirs et blancs, rarement tout blancs.
Le Popchat effectue quelques échantillonnages et mesures de chats capturés puis relâchés : des prélèvements biologiques (moustaches, poils et prise de sang) et mesures biométriques (l'animal est mesuré et pesé) sont effectuées. Des colliers GPS sont installés sur les chats adultes.


Ces suivis permettent d'individualiser les chats au fil des saisons et d'étudier l'évolution de leur régime alimentaire et de leur dispersion. Chaque chat est nommé dans la base de données d'un nom rigolo : chat  « fais chanter les abeilles », chat  « dore les sushi » chat  « chufi » chat  « badabada » chat « perlipopète » chat  « pristi » chat « lumeau » etc. 
Depuis le début du programme près de 1800 chats différents ont ainsi été identifiés.



A chaque session et sur différents sites, le Popchat compte également le nombre de chats qui passent sur un « line transect » : une ligne imaginaire délimitée par deux points distants de 3 à 5 km, afin d'estimer la densité de population des chats sur l'archipel.
Le programme Popchat existe depuis plus de 20 ans.






Présentation du programme par l'Institut Paul-Emile Victor

Déterminants biotiques et abiotiques de la dynamique des populations de chats de la Grande Terre de l'archipel des Kerguelen

L'objectif est de comprendre différents aspects de l'intégration du chat dans l'écosystème de la Grande Terre (île principale de l'archipel des Kerguelen), en combinant des approches empiriques et théoriques. Une première partie comprend l'étude des facteurs biotiques (lapins, oiseaux) et abiotiques (conditions climatiques : température et précipitations) qui déterminent la dynamique des populations de chats et le patron de synchronie des fluctuations d'abondance/densité entre les différents sites d'étude. Plusieurs hypothèses permettant d'expliquer la synchronie des fluctuations d'abondance/densité sont abordées. Elles nécessitent d'étudier la structuration spatiale des populations de chats à partir de l'étude de l'organisation de la variabilité génétique spatiale de ces populations. Une deuxième partie explore plus spécifiquement les interactions prédateur-proie et en particulier le degré de spécialisation du régime alimentaire des chats en fonction des caractéristiques des sites d'étude en termes de diversité de proies et de la variabilité temporelle de la disponibilité en proies. Elle permettra de déterminer les espèces d'oiseaux marins les plus menacées par la prédation. La dernière partie du programme vise à développer un modèle de dynamique de populations de chats qui intègre l'ensemble des connaissances qui seront acquises sur les interactions prédateur-proie, afin de prédire l'abondance des chats en fonction des variables qui se révèleront pertinentes. Ce modèle sera utile dans le cadre d'actions qui pourront être mises en place par les gestionnaires de la réserve pour contrôler les populations de chats sur certains sites sensibles.