Antoine et
Jean-Baptiste travaillent entre autres pour un programme de suivi de la marée
de Kerguelen.
Le premier à l'aide de la lumière : un capteur laser est situé
à la verticale du point de mesure, il mesure alors le temps pour que la lumière
soit réfléchie à la surface de l'eau et en déduit la hauteur de l'eau.
Le
second, utilise la pression : dans un tube étanche dont l'extrémité est
immergée, les variations de pression donneront une indication des variations du
niveau de l'eau. Une antenne GPS fixe permet de synchroniser les mesures sur un
temps universel.
Ces données sont envoyées en temps réel au laboratoire LEGOS
qui les publie sur le site : http://www.legos.obs-mip.fr/observations/rosame.
En alimentant le réseau ROSAME, les marégraphes de Kerguelen permettent
d'évaluer l'évolution du niveau de la mer dans l'océan Indien mais aussi de
remonter des alertes tsunami.
Tous les mois, lors des grands coefficients de marées,
Jean-Baptiste et Antoine complètent les données de ces deux premiers marégraphes
en déployant une antenne GPS fixée à une bouée en forme de tripode: le niveau
de la mer sera déduit des variations d'altitude de la bouée.
Ils passent
également la journée à descendre toutes les heures lire l'échelle de marée de
la flotille.
Là, un manipeur munit d'une montre synchronisée sur le temps
universel leur rythmera le tempo de leurs mesures : « Top »
« Top » … et ce toutes les 5 secondes pendant 4 minutes. Ces mesures
additionnelles permettent de corriger les erreurs des marégraphes temps réel et
ainsi de fiabiliser les données.
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