L’EUSPA (European Union Agency for the Space Programme) vient d’annoncer la validation officielle de la phase « infrastructures / équipements » de la nouvelle station Galileo de Kerguelen. C’est le franchissement d’une étape importante pour un projet stratégique impliquant fortement les équipes en poste sur l’archipel.
Les missions 70 et 71 se sont notamment remarquablement impliquées dans la construction de cette nouvelle station et la mission 72 poursuit dorénavant sur la même dynamique sur le chemin de la mise en service opérationnelle de cette station.
Comme d’autres territoires français ultra-marins, les Kerguelen bénéficient d’une position stratégique privilégiée concernant le suivi satellitaire ce qui en fait un site de choix pour un projet ambitieux comme celui de Galileo.
Lancé en 2003 par l’Union européenne, Galileo vise à garantir l’autonomie dans le domaine du positionnement par satellites (radionavigation) face aux systèmes américain (GPS), russe (GLONASS) et chinois (Beidou). Ce projet européen de système de positionnement est destiné à être couramment utilisé dans les transports maritimes, aériens et terrestres, les opérations de secours et de sauvetage (dans ce domaine, la localisation passe, en moyenne, de 3 heures à seulement 10 minutes une fois la balise de détresse activée), les travaux publics, la prospection pétrolière, l'agriculture, ou tout simplement associé à la voiture ou au téléphone mobile dans la vie de tous les jours.
On peut noter que les premiers services de ce système sont opérationnels depuis 2016. À l’heure actuelle et même si son déploiement n’est pas encore totalement terminé, le système Galileo offre la plus grande précision de positionnement par rapport à ses concurrents ainsi, pour le grand public, la précision est de l’ordre d’un à deux mètres.
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