J’ai 27 ans et je suis originaire de Bretagne.
Quel est ton parcours pour venir à Kerguelen ?
J’ai un master en biologie « protection des milieux aquatiques » et un parcours naturaliste, principalement en ornithologie. Ce qui me plait à la base, c’est la protection de la nature, des oiseaux et des mammifères. Le travail de terrain en extérieur m’intéresse plus particulièrement.
J’ai travaillé une année dans une association de protection de la nature en Lorraine : 6 mois de service civique et une année de travail à « LOANA » : Loraine Association Nature, en tant que chargé de mission.
Comment as-tu entendu parlé du programme ?
J’ai entendu parler des Taafs par un ami en master, j’ai tout de suite été séduit et cela est devenu un objectif pour moi pour la suite. J’ai d’abord postulé sur des missions ornitho. Lorsque j’ai entendu parler du programme Popchat, j’ai eu l’impression que ce programme me correspondrait bien. J’ai rencontré la responsable du programme, et j’étais encore plus motivé.
Le programme Popchat me correspond bien parce que c’est une mission très fortement terrain et une étude très diversifiée sur les mammifères introduits avec une composante de protection des oiseaux.
Quelles ont été tes motivations ?
J’avais envie de découvrir ces coins là et de m’investir dans un programme comme celui-ci. Avoir l’opportunité de passer une année ici, de réaliser un hivernage au niveau professionnel comme personnel et humain est formidable.
Qu’as-tu fait ici ?
Cela consiste en plusieurs missions de terrain de 10 à 15 jours en cabane sur différents sites de l’archipel pour effectuer les suivis. Cela représente environ 250 jours de terrain par an. Il n’y a pas de cycle biologique à suivre, contrairement aux autres programmes, donc les activités ont lieu toute l’année y compris en hiver. Il y a beaucoup de marche et beaucoup de chats !
Une anecdote de Popchat ?
Le petit plaisir est de donner le choix du nom des chats aux manipeurs. Ils sont souvent choisis avec un jeu de mot autour de « chat » : « grain d’amour », « pichapeau », « pot de paille », « ‘rlotte aux fraises»…
Quel est le bilan de ton hivernage ?
Je me suis éclaté sur mon programme, le terrain était très riche, humainement aussi. J’ai toujours été très bien accompagné. J’ai adoré la vie en cabane. J’ai toujours eu une très bonne équipe. Que du bon !
Mis à part les quelques soucis logistiques liés aux avaries des moyens maritimes à disposition, je ne retiens que le positif. Cela aura été une très bonne expérience et une très grande chance.
Sais-tu ce que tu vas faire ensuite ?
Non pas exactement. J’aimerai bien continuer à réaliser des missions de terrain, du travail en extérieur, m’investir dans des programmes de recherches ou de protection / conservation de la nature.
Au retour, il y a un mois de dépouillement au CNRS de Lyon, et ensuite, en route vers de nouvelles aventures !
Pourquoi es-tu sensibilisé à la protection de la nature ?
Parce que tout est fragile, c’est du bon sens que de vouloir la protéger.
As-tu un souvenir de Kerguelen à partager ?
Les grandes colonies de manchots, les poussins d’albatros, les milliers d’éléphants de mer sont des souvenirs inoubliables.
Les aspects de vie en cabane, le pain de cabane et les bons moments avec les manipeurs resteront aussi des bons souvenirs.
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