Il faut savoir que
quand l’Homme a débarqué sur l’archipel, il est venu accompagné.
D’après les
historiques, il semblerait que 3 ou 4 chats domestiques ont eux aussi mis pied
à terre. Chats qui sont retourné à la vie sauvage et qui n’ont pas manqué de
batifoler entre eux !
Ils sont aujourd’hui entre 6000 et 7000 individus.
Mais
aussi étonnant que cela puisse paraître, le Chat a quand même su prendre sa
place dans l’écosystème et un nouvel équilibre s’est créé. Il permet entre
autre de réguler la population de lapins qui sont friands…des Choux de
Kerguelen et qui favorisent l’érosion des sols !
Le travail du Popchat consiste à étudier les populations établies sur 5 sites : Sourcils Noirs, Port Jeanne d’Arc, Port aux Français, Port Couvreux et Ratmanoff. Chaque site dispose d’un transect le long duquel Johan observe la présence de chats,
ça permet d’avoir une estimation de leur effectif. Il lui incombe également de réaliser des sessions de capture afin de pouvoir effectuer de la biométrie après quoi le chat est systématiquement relâché.
La première mission de Johan est de partir à la chasse pour ramener des lapins qui serviront d’appâts dans les pièges.
Tous les jours, c’est le même schéma qui se répète. Réveil à
7h afin d’assurer le début de la manip Popchat vers 8h.
A Port Couvreux Le transect de 2,5km se situe dans la vallée en aval de laquelle est blottie la cabane.
Piquet de transect |
C’est un travail très intéressant mais aussi très physique. Entre la pose des pièges (qui font leur poids), les multiples allers-retours pour la relève de ces mêmes pièges, le transect à parcourir plusieurs fois par semaine,…c’est une manip pour le moins fatigante.
Le PopChat en train de placer un piège, il faut que le chat soit confiant, alors on cache le piège avec des pierres.
Il choisit les lieux de piégeage en fonction de la configuration du terrain mais aussi et surtout si c'est un lieu de passage voir un abri pour les chats.
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